Maîtriser la traduction d'un jeu Ren'Py étape par étape
Découvrez les étapes clés pour maîtriser la traduction d'un jeu Ren'Py, de la génération des fichiers de traduction à l'ajout du choix de langue dans le menu.

Plonger dans la traduction d’un visual novel, c’est parfois une sacrée aventure, pas vrai ? On se dit que tout va rouler (après tout, il suffit de remplacer des mots, non ?), mais attendez juste une seconde… La traduction, c’est bien plus que ça : c’est créer une expérience immersive pour différents publics, offrir un accès à toutes sortes de joueurs et, au bout du compte, agrandir la communauté autour de votre jeu.
Il y a quand même de quoi s’accrocher un peu, on le reconnaît. On va justement voir ensemble comment Ren’Py permet de traduire un projet pas à pas, du paramétrage initial au menu multilingue (vous vous demandez peut-être comment on fait apparaître un bouton pour changer de langue ? C’est là qu’on s’y met). Le tout, c’est d’être méthodique et d’adopter les bonnes pratiques.
Préparer ton projet Ren’Py pour la traduction
Avant d’entrer dans le vif du sujet, vérifie que tous tes scripts Ren’Py sont prêts et ordonnés (c’est top, non ? Mais mieux vaut ne rien laisser traîner). Avoir l’ensemble de ses dialogues et de ses scènes déjà figés facilite grandement la gestion des fichiers de traduction. Rien de plus frustrant que de devoir refaire le boulot de tout traduire parce qu’on a oublié une scène dans un coin.
Générer les fichiers de traduction
Une fois sûr de ton projet, direction le launcher Ren’Py (c’est la plaque tournante, on ne peut pas y couper). Sélectionne ton jeu, puis clique sur l’option pour générer les fichiers de traduction :
- Choisis la langue cible (French, Spanish, Japanese, peu importe).
- En prime, tu peux décocher l’option qui génère des chaînes vides si tu préfères garder le texte source comme base de travail.
- Clique sur la génération, et Ren’Py va gentiment te préparer un dossier
game/tl/<langue>/
avec les.rpy
à l’intérieur.
C’est hyper pratique, car tout est rangé au même endroit, pas de confusion. Tu n’auras plus qu’à éditer chaque fichier pour y traduire les textes.
Traduire les fichiers générés
Maintenant, il faut mettre un pied à l’étrier. Dans chaque fichier .rpy
, tu repères des blocs du genre :
translate french strings:
old "Start"
new "Commencer"
Tu modifies simplement la partie “new” pour refléter ta traduction. Prends ton temps, relis-toi (faire un petit aparté pour vérifier la cohérence, c’est souvent utile) et assure-toi de passer en revue menus, choix, variables de texte… bref, tout ce qui pourrait s’afficher à l’écran. Un éditeur de texte avec coloration syntaxique peut vraiment te sauver la mise en cas d’erreur de mise en forme.
Traduire les images et ressources graphiques (optionnel)
Parfois, tu as des images qui contiennent du texte (genre un joli bouton “Play” ou un panneau de bienvenue). Dans ce cas, il faut créer la version traduite de ces visuels et dire à Ren’Py de les utiliser en fonction de la langue sélectionnée. C’est un peu plus d’organisation, mais ça peut faire toute la différence pour l’immersion.
Ajouter le choix de langue dans le menu
C’est là qu’on se dit : “OK, j’ai tout traduit, comment mes joueurs choisissent leur langue ?” (on vous l’a promise, cette option de menu). L’idée, c’est de créer un petit bouton ou une liste déroulante, par exemple dans l’écran des préférences. Voici un bout de code :
init python:
def set_language(lang):
persistent.language = lang
renpy.change_language(lang)
Ensuite, dans ton écran de préférences :
textbutton "Français" action Function(set_language, "french")
textbutton "English" action Function(set_language, "english")
C’est ultra simple : dès que le joueur clique, ça bascule la langue. Ainsi, tu peux offrir un menu multilingue accessible à tout moment.
Tester la traduction
Encore un petit effort (mais c’est le plus important) : lance le jeu, vérifie les menus, dialogues, images. Et joue toutes les routes (ou tous les parcours narratifs) pour repérer la moindre chaîne manquante. Tu n’as pas envie de découvrir en plein milieu de l’histoire un texte encore en anglais ou en japonais (c’est la galère assurée).
Bonnes pratiques et outils complémentaires
• Pour bosser en équipe ou gérer de gros volumes de texte, utilise un outil de gestion de traduction (Poedit, Google Sheets, etc.).
• Fais relire par d’autres personnes pour t’assurer de la cohérence et de la fluidité.
• Lorsque tu ajoutes du contenu ou fais des mises à jour, régénère les fichiers de traduction pour inclure les nouvelles chaînes.
Déploiement
Une fois que tout roule, compile ton jeu. Les joueurs pourront alors choisir leur langue dès le lancement ou simplement via le menu des préférences. Voilà qui ouvre la porte à un public plus large qu’on ne l’imagine.
Récapitulatif du processus
Étape | Description |
---|---|
Générer les fichiers de traduction | Le launcher Ren’Py crée les fichiers utiles dans le dossier game/tl/langue/ |
Traduire les chaînes | Modifie chaque fichier .rpy pour ajouter ta traduction |
Gérer les images traduites | Envisage des visuels adaptés pour chaque langue (si nécessaire) |
Ajouter un menu de sélection | Intègre un bouton ou une liste de choix pour basculer d’une langue à une autre |
Tester et afficher correctement | Parcours tout le jeu pour valider chaque traduction |
Conclusion
Offrir une version multilingue de son jeu Ren’Py, c’est un travail minutieux, mais le moteur est plutôt accueillant pour ça. Avec des fichiers de traduction bien structurés, un menu multilingue pratique et une bonne dose de vérification, tes joueurs pourront apprécier ton histoire d’où qu’ils viennent (ça donne envie, non ?). Et si tu as besoin de creuser plus loin ? Un petit tour sur la documentation officielle ou des tutoriels vidéo ne fait jamais de mal.
C’est top, non ? Alors, en route pour le déploiement : plus de joueurs, plus de fun, et peut-être plus de retours globaux sur ton travail. Bon voyage dans cette aventure de localisation !