Pourquoi les openworld ne sont pas un aboutissement
Les mondes ouverts fascinent, mais sont-ils vraiment l’avenir du jeu vidéo ? Cet article remet en perspective les forces et les limites des openworlds, et explore des alternatives plus équilibrées.

Les jeux vidéo, quelle aventure ! De Pong à Elden Ring, on a fait du chemin, non ? Et en parlant de chemin, on arrive à un croisement intéressant : les jeux en monde ouvert, ou "openworld". Des mondes vastes à explorer, plein de coins et recoins à découvrir. C'est top, non ? Mais attendez une minute, est-ce vraiment le summum du jeu vidéo ? Pas si sûr. Alors, accrochez-vous, on part en voyage !
Les forces des openworlds
Les jeux en monde ouvert offrent aux joueurs une expérience immersive et une liberté d'exploration inégalée. Les développeurs créent des mondes vastes et détaillés, offrant une variété d'activités, de missions et de quêtes à compléter à leur propre rythme.
Cette approche non linéaire permet aux joueurs de se sentir plus impliqués et connectés à l'univers du jeu, et de façonner leur propre histoire au gré de leurs choix et de leurs actions.
Les faiblesses des openworlds
Malgré leurs atouts, les openworlds présentent également des défis pour les développeurs, notamment en ce qui concerne la narration et le contrôle de l'expérience du joueur.
Dans un monde ouvert, il est difficile de garantir que les joueurs suivront un chemin précis ou rencontreront certaines situations dans un ordre spécifique. Cela rend complexe la création d'une histoire cohérente et engageante, qui peut souvent être diluée ou perdue au milieu de la multitude d'activités et de distractions disponibles.
De plus, la liberté offerte aux joueurs peut également nuire à la qualité de l'expérience de jeu, en créant des situations où le challenge et la difficulté ne sont pas bien dosés ou en provoquant des incohérences dans le scénario.
Les conséquences
L'essor des openworlds a entraîné une tendance à privilégier la taille et la complexité des mondes virtuels au détriment de la qualité de la narration et de l'expérience de jeu.
Certains développeurs ont peut-être sacrifié l'équilibre et l'harmonie entre les différentes composantes de leur jeu pour offrir toujours plus de contenu et de liberté. Cela peut conduire à des expériences inégales, où les joueurs peuvent se sentir déconnectés de l'histoire et moins investis émotionnellement, notamment au bout de quelques heures.
L'espoir des semiopenworlds
Mais ne désespérons pas, il y a une solution : les semiopenworlds. C'est un peu comme un openworld, mais avec un peu plus de direction. On a toujours la liberté d'explorer, mais avec une histoire plus structurée et des moments clés mieux contrôlés.
C'est un compromis intéressant qui permet de garder le meilleur des deux mondes.
Conclusion
Alors, les openworlds, l'aboutissement du jeu vidéo ? Pas forcément. Ils ont apporté une vraie révolution, c'est sûr, mais ce n'est pas la seule voie à suivre.
Il faut garder en tête que chaque type de jeu a sa place et que l'important, c'est de trouver le bon équilibre entre liberté et narration.